A Homécourt comme ailleurs, des situations similaires finissent par exaspérer le quotidien de nos quartiers. Riverains comme élus se sentent démunis devant le peu de solutions qui s'offrent à eux, et face au peu de moyens mis en oeuvre par les forces de l'ordre pour éradiquer ces fléaux grandissants que sont incivilités, nuisances sonores ou dégradations gratuites.
Rue des Marronniers, près de l'ancienne "coopette", c'est devenu monnaie courante... Et la presse locale s'est emparée une nouvelle fois de ces incivilités qui ont repris dans
le quartier de la Petite-Fin à Homécourt.
Il s'agit là d'une sonnette d'appartement et d'une porte vitrée brisées, mais aussi de tags sur les murs d'un bâtiment commercial. Quelques mois après des poubelles en feu placées devant l’une des portes d’entrée du petit immeuble. L’intervention des pompiers avait permis d’éviter la propagation des flammes… alors qu’un couple et ses trois enfants dormaient tranquillement dans l’un des appartements. D'autres riverains se plaignent aussi de ces comportements irresponsables à répétition, de ce vandalisme gratuit !
Aujourd'hui, c'est notre municipalité qui est visée pour son " inaction" face à cette dégradation de la situation dans nos quartiers. Des propos accusateurs maintes fois répétés pour des incivilités moult fois réitérées comme le relève le RL du 19 avril dernier en page locale Homécourt.
Je rappelle que nous avons rencontré à plusieurs reprises le commandant de police de Briey afin de le sensibiliser sur la récurrence de ces actes délictueux ainsi que sur les réactions de plus en plus épidermiques de la population. Nous multiplions un travail de médiation afin de résoudre des conflits mineurs, nous avons reçu des parents afin de les sensibiliser sur certains dérapages de leurs enfants,... TOUT CELA NE SUFFIT SANS DOUTE PAS !
Voilà donc la position que j'ai exprimée dans cette même édition du RL sur le sujet:
«Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis.» Propos signés Jean Toniolo.
Adjoint au maire d’Homécourt chargé de la délégation sécurité de l’espace public, l’élu reconnaît que la vidéosurveillance pourrait être utile pour lutter contre les incivilités. «On a beau clamer qu’il y a des soucis, on n’a pas davantage de forces de l’ordre. La vidéo-
surveillance, il faut y réfléchir. Elle a un coût, elle ne résout pas les problèmes et
ne fait que les déplacer, mais je pense qu’il serait bon de lancer une étude à ce sujet. Même s’il ne faut pas être liberticide –attroupement ne veut pas dire sauvageons – je comprends l’énervement de certains administrés.»
Ce faisant, Jean Toniolo note que la municipalité ne peut pas régler l’ensemble du problème toute seule. «La police s’était engagée à accroître sa vigilance dans ce quartier, mais pour l’instant, il n’y a aucun retour. Il y a davantage de contrôles sur la vitesse des automobilistes, c’est vrai. Mais à un moment donné, les gens vont peut-être finir par penser que la police ne fait que ça.»
Je reviendrai sur ce sujet lors d'un prochain bureau municipal et proposerai avec quelques collègues de mettre en place une étude sérieuse sur l'idée de videosurveillance. Sans tomber dans une paranoia, mauvaise conseillère, il nous appartient néanmoins de poursuivre ce travail de terrain, encore insuffisant, de rencontres dans les quartiers, de réunions publiques et d'étroite collaboration avec la police nationale, en s'appuyant aussi sur les outils mis en place ces dernières années (médiateur municipal, référents de quartier...). Car le droit à la tranquillité de chacun est au prix de ces efforts partagés. JT
N'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et donner vos avis sur ce sujet.